Marie-Fauve Bélanger
Matières à fabulation / Galerie a. (2023)
Exposition en duo avec l'artiste Ilana Pichon
Galerie a. Québec
Communiqué de presse
Pour cette exposition en duo, l’artiste sculpteure Marie-Fauve Bélanger a exploré des formes complexes, et tordues issues du réel. L’univers coloriste stratifié et quasi abstrait de l’artiste rencontre les plis et les courbes de formes dégonflées. Fidèle à sa recherche des dernières années, elle juxtapose dans ses œuvres sculptées, de nombreux matériaux, dont le bois, le contreplaqué et l’acrylique de couleur en feuille. Pour Matières à fabulation, Marie-Fauve a réalisé une nouvelle série de sculptures inspirées des flotteurs de piscine et de ballon de football qui se déploient dans l’espace, et pour la première fois au mur. L’artiste met ainsi les objets dans différentes postures et en révèle leur côté ludique et leurs formes audacieuses.
En cohésion avec Marie-Fauve Bélanger, Ilana Pichon présente des pièces inédites réalisées en dessin et en touffetage. Elle y déploie son imaginaire peuplé de monstres colorés et texturés aux personnalités abracadabrantes. Liés dans la matière, le goût des couleurs et la vivacité des motifs, les monstres révèlent leur identité lors du processus de construction. Jambes poilues à pieds palmés, yeux en forme d’œufs, bras en spaghettis ondulés ou pieds en forme de tournevis ont la cote dans les compositions d’Ilana. En atelier, elle joue, découvre, multiplie les combinaisons, assemble et refait dans une succession d’actions. Elle prend plaisir à métamorphoser les langages visuels, à changer les angles de vue afin d’enrichir la compréhension du monde que chacun peut avoir.
Dans cette exposition, les artistes mettent de l’avant les nombreuses similitudes de leur pratique multifacettes dont le processus est basé sur l’acte de faire. Qu’elles soient inspirées par la nature, les éléments géologiques, l’espace ou les sphères sociales, elles sont entre le réel et l’imaginaire, entre le figuratif et l’abstrait dans un équilibre qui met en lumière notre cœur d’enfant, ce qu’il y a de plus authentique et créatif.
Article du Journal le Soleil: lien ici
Crédits photographique Marion Gotti