
Marie-Fauve Bélanger
À venir - Dans la nuée (2026)
Lieu d'intervention: Nouvelle école Parc des Glaïeuls, Arrondissement de Saint-Hubert, Longueuil, Qc.
Date d'installation de l'œuvre: été 2026
Matériaux: Aluminium peint
Dessins de rendu: réalisés par Émy Vallière de l'entreprise Artéfact urbain
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Texte poétique sur l'œuvre
On les a plantés çà et là, en rangée, pour délimiter nos parcelles de terrains. De nature tortueuse, les cèdres sont taillés minutieusement dans des formes précises, à notre image. Mais sous leur feuillage, leur nature sauvage bat au son du chant des oiseaux qui y ont élu domicile. Par moment, à travers ces branches, s’élève de leur sein une clameur assourdissante. Au passage, jaillit du buisson une nuée de nos charmants voisins, dessinant le ciel.
Description de l'œuvre
Devant l’une des façades principales de l’école, on découvre deux majestueux bosquets de cèdres. Du plus imposant s’élève une nuée d’oiseaux colorés inspirés des espèces présentes dans la région. Les volatiles semblent se diriger vers la zone de gauche, où l’un d’entre eux se pose doucement pour rejoindre deux petits camarades. La sculpture en diptyque trace ainsi un parcours sillonnant l’école pour finir sa course vers l’extrémité du bâtiment, couvrant l’ensemble de la façade. Symbolisant à la fois l’enracinement et l’envol, elle accueille aussi bien les élèves que les gens du quartier. L’œuvre principale se compose de trois grands arbres noueux sur lesquels s’accroche un ruban végétal. Leurs troncs tordus présentent un branchage courbé qui sillonne et valse dans l’espace. Cet ensemble sculptural, avec sa hauteur totale de plus de 17 pieds, se veut léger et aérien. Le feuillage, constitué de branches de cèdre agrandies, s’organise et se déploie dans une gradation subtile, suivant une courbe invisible qui s’élève vers le ciel. Un groupe de petits oiseaux bleus et jaunes anime la scène, accompagnant cet élan collectif. L’orientation de la sculpture suggère un mouvement qui émerge de l’entrée de l’école, établissant une filiation avec l’ensemble sculptural situé à gauche. À cet endroit, l’élan redescend doucement. Le tronc unique de cette zone, sinueux et en coupole, invite à s’asseoir. L’envolée d’oiseaux en aluminium plié et coloré invite à porter le regard vers ce qui s’élève et grandit. Par la cohabitation de ces éléments, l’œuvre suggère un biotope foisonnant, harmonieux et symbiotique. La composition dégage un aspect ludique et participatif, faisant écho à la nature environnante ainsi qu’au caractère coexistant et construit des banlieues. L’œuvre intemporelle, figurative et poétique, incite les élèves, le personnel ainsi que la population du quartier à la contemplation. Par sa composition sculpturale moderne et ses référents figuratifs, l’œuvre saura plaire à un public de tous âges et de cultures diverses.